Rencontre Obûr dans le jardin de Zeinart


Rencontre dans le jardin, chercheurs, architectes, artistes visuels, anthropologues, activistes culturels
Il y a longtemps, je me suis dit d'accepter toutes les invitations pour parler ou participer a des tables-rondes. Ce n'était pas importante si les organisateurs étaient privées ou des Institutions publiques, petites ou grandes événements à cause que vous ne savais jamais qui va être dans l'audience - Carlos Perez Marin.
Mohamed Ali Bilal - Teranim, Carlos Perez Marin - architect, Ahmed Dabah - activiste social et cultural de l'oasis de Tighmert (Guelmin) et l'artiste Younés Rahmoun enseignant à l’école des Beaux Arts de Tétouan.
Le rencontre entre des amis que descendaient du Maroc, Carlos Perez Marin, architect de Ceuta, qui travaille sur le désert marocain (histoire, patrimoine architectonique, nomadisme, aménagement du territoire) Younés Rahmoun, artiste visuel et professeur à l'école de Beaux Arts de Tétouan et Ahmed Dabah activist social et cultural de Tighmert (Guelmin). Ahmed et Carlos organisent Caravane Tighmert dans l'oasis de Tighmert et des amis Mauritaniens ou en Mauritanie qu'ont répondue à notre invitation chercheurs, anthropologues, architectes, acteurs culturelles, artistes et curieux. Avec la participation de Ceros et Creo
Un après midi fin janvier autour d'un thé riche de partages et discussions. Nos amis sont partis le lendemain à l'ancienne ville caravanière de Ouadane dans l'Adrar.
Pour plus d'information sur Obûr voir le site de Carlos (en anglais).
C'est un a article que j'ai trouvé sur la net sur l'art au sud du Maroc que me fais découvrir le site de Carlos.
Voici une partie de l'article :

''L'une des discussions les plus courantes parmi les artistes contemporains au Maroc est la difficulté de se gagner la vie en faisant de l’art, ce qui amène de nombreux artistes à abandonner l'idée de commencer, ou de poursuivre, leur propre carrière artistique. Il est vrai que le manque de politiques culturelles ou le désintérêt (supposé) de la société pour les cultures contemporaines sont des obstacles difficiles à surmonter, néanmoins, je pense qu’il existe d’autres problèmes sous-jacents auxquels les artistes marocains sont confrontés et qui dépendent de leur positionnement par rapport à la société dans laquelle ils vivent, une société sujette à de multiples contradictions, tout comme les artistes. Ils doivent résoudre leurs propres dilemmes, traumatismes, pressions, contradictions, rêves… et en même temps, ils doivent créer de l’art et gagner de l'argent pour survivre. Peu de gens réalisent qu’ils doivent d’abord se lancer dans une quête sur leur identité, en tant que citoyens, en tant qu’artistes et en tant que personnes, parfois c’est une recherche pénible, même incompréhensible de la part de leur famille, de leurs amis et de leurs collègues, mais cette quête peut fournir des outils et des indices multiples et inattendus pour développer leurs œuvres en tant qu’artistes vivant et travaillant en Afrique du Nord.
Religion-laïcité, tradition-contemporanéité, jeunesse-vieillesse, individu-collectif, vie privée-publique, autorités-peuple, répression-liberté, Europe-Afrique, Sud-Nord, immigration-émigration, Arabes-Berbères, villes-villages, enracinement- déracinement, culture-folklore…

Ces sont quelques-uns des sujets auxquels les artistes doivent faire face tous les jours, parfois tous en même temps, c’est pourquoi il est difficile, très difficile d’être artiste au Maroc; mais ceci pourrait être aussi excitant de nous découvrir nous-mêmes, en tant qu’individus et en tant que communauté, de partager nos recherches avec les autres, d’aider ceux qui ne doutent jamais de rien, de continuer à progresser, de rendre nos sociétés plus contemporaines. Pour atteindre cet objectif, je me demande toujours si avons-nous vraiment besoin d'une politique culturelle? Au moins comme cela est compris dans de nombreux pays. Peut-être qu'une autre stratégie est possible…''
L'article complet Développement Culturel au (Sud du) Maroc en Français ici