Le mot carnettiste désigne une personne qui élabore des illustrations et dessins à la façon d’un « carnet de voyage ». Par extension, il comprend aussi des activités d’écriture. les pages personnelles (blogs) se multiplient sur Internet, le carnettiste devient blogeur. Les  carnettistes, on les trouve partout, on les voit qui dessinent et notent des « impressions » au cours de leurs escapades, même à Nouakchott !

Avec Isabel Fiadeiro, Lapin, Oumar Ball et José Legarra


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Lapin à Istanbul

LAPIN

Carnettiste et illustrateur français, il vit et travaille pour la presse, la mode, la publicité et l’édition. Il gribouille son premier carnet à l’âge de 4 ans. Grand voyageur, il ne peut pas concevoir de voyager sans carnet : c’est sa mémoire et son lien avec l’autre, mais aussi un refuge ambulant qui lui permet de se sentir chez lui où qu’il soit : en France, en Espagne, au Maroc ou bien en Turquie.

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R’gueiba party par Isabelle Fiadeiro

Isabel Fiadeiro

En octobre de 2003, elle  voyage  à travers le  Sahara, du Maroc jusqu’à la Mauritanie et pour la première fois elle fait un “carnet de voyage”,  transcrivant en dessins, aquarelles et  petits textes,  l’esprit des gens, qu’elle a croisés, tout autant que les paysages traversés. L’expérience du voyage que renforce le fait qu’elle ait commencé à dessiner, la motive à fixer son choix sur la Mauritanie.  Elle se fixe donc à Nouakchott la capitale, où elle installe son atelier. Depuis décembre 2008, elle est correspondant du blog international  www.urbansketchers.com  où artistes, architectes, graphistes et dessinateurs des 5 continents montrent leurs croquis au vif des villes où ils habitent ou voyagent.

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Nouakchott par José Legarra

José Javier Legarra

Architecte depuis 1992 et résident en Mauritanie depuis 2002, il a travaillé dans le domaine du graphisme tout au long de sa carrière.Actuellement, la série de croquis de Nouakchott initiés il y a deux ans, montre la recherche de l’âme d’une ville en apparence déshumanisée. Pour le plaisir de partager, chaque semaine, ses dessins sont partagés sur facebook et plus de quatre cents adresses mail reçoivent un extrait de ces réflexions d’architecture « à coup de crayon ».

OUmar BALL

Il a l’habitude dire que « savoir regarder, c’est savoir se fondre dans le paysage pour aller à la rencontre des gens mais aussi des animaux ». Oumar a toujours un carnet dans sa poche pour « amasser » ses trésors rencontrés sur sa route. Depuis 2012 quand l’IFM a montré pour la première fois l’un de ses carnets de dessins, il n’a  eu de cesse de dessiner et noter ses impressions sur des feuilles mais aussi dans des carnets récemment révélés sur www.urbansketchers.com