"femme du sahel, femme du monde" par Malika Diagana, photographe



Née à Nouakchott (Mauritanie) Malika revendique son héritage multiculturel. Sa mère, Cap Verdienne, est écrivain, son père, Soninké, est avocat. Son oncle Julien Lopez fait partie des premiers photographes de studio de Saint Louis. Il crée dans les années 60 le studio Photo Artista.
Après son bac, elle va à Dakar pour suivre des études de graphisme à Sup Info et parallèlement s’initie à la vidéo et acquiert une solide compétence en régie lumière. Au cours de ses études de graphisme, elle eut la chance de suivre un enseignement prodigué par Djibril Sy, photographe, qui sait lui faire aimer la photographie et qui lui donne envie de continuer dans cette voie.
Sachant utiliser ces différentes façons de « jouer « avec la lumière, elle poursuit une carrière de graphiste tout en consacrant une partie de son temps à la photographie. Sensible et certainement marquée dès sa jeunesse par la qualité des travaux de son oncle julien, elle opte délibérément pour la photo en noir et blanc, et s’intéresse plus particulièrement au portrait. Son « style » est basé sur son apprentissage multiple, résumé dans la maxime qu’elle fait sienne «photographier, c’est écrire en lumière ».
Curieuse, ouverte à l’échange, Malika accorde une grande importance au mélange des créations. Fréquentant artistes plasticiens, réalisateurs de cinéma ou de vidéos, comédiens, elle s’enrichit à leur contact et reste en éveil constant pour tirer d’elle-même ce qui sommeille encore.
Peu connue du grand public, Malika Diagana (Linguere Artwort) fait partie de cette nouvelle génération de « gens de l’image » qui, loin d’opposer les différentes facettes de leur activité, inventent un nouveau langage visuel.

Article paru dans le site ci*diguente

Vernissage jeudi 9 janvier 2014 à 17h00.
Exposition du 9 janvier au 3 février 2014.
Découvrir la page facebook de Malika Diagana ici